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PIB vaudois

Le PIB est un indicateur essentiel pour évaluer la force et le dynamisme d’une économie. 

En tant que mesure de la conjoncture, le produit intérieur brut (PIB) est un outil indispensable pour les responsables de l’économie privée et les décideurs politiques. Grâce aux données historiques et aux prévisions de croissance, il leur permet de mieux comprendre l’évolution de la conjoncture, de préparer leurs décisions et de piloter leurs projets. Le découpage des données en secteurs et en branches permet aussi de tenir compte des variations entre les différents domaines d’activité. Les différents partenaires - la BCV, l’État de Vaud, représenté par le Service de la promotion de l'économie et de l'innovation et Statistique Vaud, ainsi que la CVCI - ont en outre décidé de mettre à disposition de l'ensemble de la collectivité vaudoise ces données qui permettront à tous les acteurs de l’économie de mieux analyser leur environnement.

Le calcul du PIB vaudois est confié aux économistes Claudio Sfreddo (chef de projet depuis 2008) et Giuliano Bianchi de l’Institut QUANTITAS pour l'analyse et la prévision économiques, hébergé à l’EHL et rattaché à la HES-SO. Il se base notamment sur les données de référence de l’Office fédéral de la statistique et Secrétariat d’Etat à l’économie. Les taux de croissance suisse et vaudois publiés sont corrigés des effets des grandes manifestations sportives internationales. Publié depuis 2008, initialement deux fois par an, le PIB vaudois est publié depuis 2011 quatre fois par an.
 

    PIB vaudois: perspective de reprise en 2025 assombrie par une incertitude croissante

    Communiqué de presse - Si l’année 2025 débute avec une perspective de reprise de l’économie vaudoise après deux années de croissance sans élan, elle commence aussi avec une augmentation du degré d’incertitude sur le plan mondial. Selon les dernières prévisions publiées par la Commission Conjoncture vaudoise, le produit intérieur brut (PIB) du canton pourrait progresser de 1,8% cette année et de 1,9% l’an prochain, après une hausse modérée, estimée à 1,2%, en 2024. Cette perspective est toutefois mitigée par de nouvelles inconnues, en particulier l’évolution des politiques économiques et commerciales des grandes économies et ses éventuels effets sur la conjoncture mondiale.

    Les incertitudes entourant les politiques commerciales n’ont pas encore atteint les niveaux déjà observés en 2018 et 2019, mais elles n’en ont pas moins fortement augmenté ces derniers mois dans le monde, a observé l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) dans ses Perspectives économiques de décembre. Le Secrétariat d’État à l’économie (SECO) a, pour sa part, relevé dans sa dernière évaluation trimestrielle de la situation économique l’inconnue que représente la politique du futur président des États-Unis, dont l’investiture est prévue le 20 janvier; une évaluation de ce facteur n’est pas encore possible, relève le SECO, qui ne l’a pas pris en compte dans ses dernières prévisions. L’environnement reste aussi marqué par les tensions entre la Chine et d’autres économies, par un niveau élevé des risques géopolitiques ou par l’endettement de certains pays. À côté des risques globaux, d’autres facteurs d’incertitude pour la Suisse résident notamment dans l’évolution du cours du franc ou dans le développement des relations avec l’Union européenne et des accords bilatéraux, après la conclusion des discussions entre négociateurs suisse et européen en décembre.

    À court terme, le SECO relève que la croissance américaine est plus forte que prévu, tandis que l’économie européenne affiche toujours des signes de faiblesse, du fait notamment des vents contraires que rencontre son industrie. De plus, le franc suisse demeure relativement fort, ce qui freine les branches tournées vers les marchés extérieurs. En revanche, la demande domestique reste un facteur de soutien pour l’économie suisse. L’assouplissement de la politique monétaire de la BNS ‑ dont le taux directeur est passé de 1,75% à 0,5% entre mars et décembre 2024 ‑ et la baisse des taux d’intérêt rendent l’environnement favorable pour les investissements, notamment dans la construction. Pour l’ensemble du pays, l’office attend donc une croissance de 1,5% cette année et une légère accélération à 1,7% l’an prochain.

    Une majorité de branches en croissance

    Les prévisions pour le canton sont ainsi similaires à celles pour l’ensemble de la Suisse. Cela se reflète dans les indicateurs de la Commission Conjoncture vaudoise, avec une appréciation de la marche des affaires toujours négative dans l’industrie. Dans les autres branches, la situation est contrastée: le moral des entrepreneurs est négatif dans le commerce de détail et l’hôtellerie-restauration, il est stable dans la construction, et positif ainsi qu'en amélioration dans les services. 

    Selon les prévisions, une hausse de la valeur ajoutée est attendue dans une majorité de branches. La chimie-pharma, les services aux entreprises et les activités immobilières ainsi que les services financiers devraient afficher une forte croissance (plus de 2%) cette année et l’an prochain. L’industrie des machines et l’horlogerie ainsi que les services publics et parapublics pourraient connaître une croissance modérée (de 0,5% à 2%) en 2025, puis forte en 2026. Dans la construction, une croissance forte est attendue cette année, puis modérée l’an prochain. Le commerce devrait, quant à lui, afficher une croissance modérée en 2025 comme en 2026. 

    Dans l’hôtellerie-restauration, un repli modéré (entre −0,5% et −2%) de l’activité cette année pourrait être suivi d’une stagnation (évolution entre −0,5% et +0,5%) l’an prochain. En ce qui concerne les transports et communications, un repli modéré est attendu en 2025 comme en 2026.

    Quatre publications par an

    Le PIB est un indicateur essentiel pour évaluer le dynamisme d’une économie. Le PIB vaudois et les prévisions sont publiés par la Commission Conjoncture vaudoise, un partenariat entre l’État de Vaud, la CVCI, la BCV et les principales associations de branches du canton. Ils sont calculés par les économistes Claudio Sfreddo (chef de projet depuis 2008) et Giuliano Bianchi, de l’Institut QUANTITAS pour l'analyse et la prévision économiques de la HES-SO. Les taux de croissance suisse et vaudois sont corrigés des effets des grands événements sportifs internationaux. Le PIB vaudois et les prévisions sont publiés quatre fois par an (prochaine parution: avril 2025). Responsables de l’économie privée et décideurs politiques disposent ainsi en tout temps de données et de prévisions à jour, afin de pouvoir mieux préparer leurs décisions et piloter leurs projets.

    Contacts:

    BCV, Observatoire BCV de l’économie vaudoise:
    Jean-Pascal Baechler, conseiller économique
    021 212 22 51, jean-pascal.baechler@bcv.ch

    État de Vaud, Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI):
    Raphaël Conz, chef de service
    021 316 58 23, raphael.conz@vd.ch

    État de Vaud, Statistique Vaud (StatVD):
    Claudio Bologna, chef de projet - Conjoncture
    021 316 29 51, claudio.bologna@vd.ch

    Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI):
    Patrick Zurn, responsable économique
    021 613 36 83, patrick.zurn@cvci.ch

    Pour la méthodologie:
    Claudio Sfreddo
    021 785 14 58, info@quantitas.ch

    PIB vaudois: le contexte mondial morose n’entame pas la perspective de reprise en 2025

    Communiqué de presse - Après deux années de croissance sans élan, 1,3% en 2023 et 1,2% attendus en 2024, la conjoncture vaudoise devrait accélérer à nouveau l’an prochain. Ainsi, la hausse du produit intérieur brut (PIB) pourrait remonter à 1,9% en 2025, en ligne avec la moyenne des dix dernières années, selon les dernières prévisions publiées par la Commission Conjoncture vaudoise. Le canton bénéficierait ainsi de l’amélioration du contexte conjoncturel mondial, avec par exemple un recul de l’inflation, une baisse des taux d’intérêt et une remontée de l’activité escomptée dans la zone euro. Les facteurs de risque restent toutefois nombreux, en lien notamment avec une situation géopolitique tendue.

    L’environnement conjoncturel mondial est contrasté. Si l’activité manufacturière reste freinée, les services reviennent à leur niveau d’avant la pandémie, observe l’Organisation de coopération et de développement économiques dans ses dernières prévisions. Bien que l’économie mondiale manque d’élan, avec une croissance de 3,2% cette année et l’an prochain, des signaux positifs sont perceptibles, tels que le recul de l’inflation, qui se rapproche de la cible de 2% des deux côtés de l’Atlantique, et les baisses de taux directeurs décidées par la Banque centrale européenne ou la Réserve fédérale américaine. De plus, la zone euro pourrait voir la croissance de son économie accélérer à nouveau l’an prochain et s’inscrire à environ 1,3%, soit deux fois plus que le taux affiché en 2024.

    En Suisse, l’inflation est passée sous la barre des 2% en juin 2023; en septembre dernier, elle est même redescendue à 0,8%. La Banque nationale suisse a pu assouplir sa politique monétaire avant les autres banques centrales. Entre mars et septembre, son taux directeur est ainsi passé de 1,75% à 1,0%; de nouvelles baisses sont possibles. Dans un premier temps, le franc s’était quelque peu affaibli; il s’est toutefois renforcé ces dernières semaines et tant l’euro que le dollar s’échangent à des niveaux proches de leurs plus bas historiques. Avec la faiblesse de la conjoncture mondiale, la force de la devise helvétique fait partie des freins auxquels les exportateurs sont confrontés. Cela se reflète dans les indicateurs de la Commission Conjoncture vaudoise, avec une appréciation de la marche des affaires toujours négative dans l’industrie. Dans les autres branches, la situation est contrastée: le moral des entrepreneurs est stable dans les services, alors qu’il se dégrade ou reste négatif dans la construction, le commerce de détail et l’hôtellerie-restauration.

    Les perspectives pour le canton et les prévisions du Secrétariat d’État à l’économie pour la Suisse sont similaires. Ainsi, la croissance devrait s’inscrire cette année à 1,3% dans le canton et à 1,2% dans le pays. L’an prochain, la croissance pourrait remonter à respectivement 1,9% et 1,6%.

    Le degré d’incertitude demeure cependant élevé et les freins à la reprise sont nombreux. Les tensions géopolitiques restent fortes et une extension du conflit au Moyen-Orient pourrait avoir des conséquences négatives sur les prix de l’énergie, alimentant un rebond de l’inflation. Cela pourrait aussi avoir des effets négatifs sur la zone euro et entraver l’assouplissement des politiques monétaires. En ce qui concerne la Suisse, d’autres facteurs d’incertitude résident notamment dans l’évolution du cours du franc ou des relations avec l’Union européenne.

    Au niveau des branches, la chimie-pharma ainsi que les services publics et parapublics devraient afficher une forte croissance (plus de 2%) cette année et l’an prochain. Le commerce et les services financiers pourraient afficher une croissance modérée (de 0,5% à 2%) en 2024 et en 2025. Dans les services aux entreprises et les activités immobilières ainsi que dans la construction, respectivement, une stagnation (évolution entre −0,5% et +0,5%) et une croissance modérée sont attendues cette année, avant une forte croissance l’an prochain. L’industrie des machines et l’horlogerie pourraient connaître un fort repli de l’activité (au-delà de −2%) en 2024 et une croissance modérée en 2025.

    À l’inverse, dans l’hôtellerie-restauration, une croissance forte cette année pourrait laisser la place à un repli modéré l'an prochain. Quant aux transports et aux communications, ils pourraient connaître une stagnation en 2024 et un fort repli de l’activité en 2025.

    Quatre publications par an

    Le PIB est un indicateur essentiel pour évaluer le dynamisme d’une économie. Le PIB vaudois et les prévisions sont publiés par la Commission Conjoncture vaudoise, un partenariat entre l’État de Vaud, la CVCI, la BCV et les principales associations de branches du canton. Ils sont calculés par les économistes Claudio Sfreddo (chef de projet depuis 2008) et Giuliano Bianchi, de l’Institut QUANTITAS pour l'analyse et la prévision économiques de la HES-SO. Les taux de croissance suisse et vaudois sont corrigés des effets des grands événements sportifs internationaux. Le PIB vaudois et les prévisions sont publiés quatre fois par an (prochaine parution: janvier 2025). Responsables de l’économie privée et décideurs politiques disposent ainsi en tout temps de données et de prévisions à jour, afin de pouvoir mieux préparer leurs décisions et piloter leurs projets.

    Contacts:

    BCV, Observatoire BCV de l’économie vaudoise:
    Jean-Pascal Baechler, conseiller économique
    021 212 22 51, jean-pascal.baechler@bcv.ch

    État de Vaud, Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI):
    Raphaël Conz, chef de service
    021 316 58 23, raphael.conz@vd.ch

    État de Vaud, Statistique Vaud (StatVD):
    Claudio Bologna, chef de projet - Conjoncture
    021 316 29 51, claudio.bologna@vd.ch

    Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI):
    Patrick Zurn, responsable économique
    021 613 36 83, patrick.zurn@cvci.ch

    Pour la méthodologie:
    Claudio Sfreddo
    021 785 14 58, info@quantitas.ch

    PIB vaudois: une amélioration se profile pour 2025

    Communiqué de presse - Après quelques années marquées par les effets de la morosité de la conjoncture mondiale, la croissance de l’économie vaudoise pourrait accélérer à nouveau l’an prochain. Ainsi, la hausse du produit intérieur brut (PIB) du canton devrait s’inscrire à 1,4% en 2024, soit en dessous de la moyenne des dix dernières années (1,9%), et remonter à 1,8% en 2025. Selon les dernières prévisions publiées par la Commission Conjoncture vaudoise, le canton devrait ainsi bénéficier du rééquilibrage attendu de la conjoncture mondiale. Les facteurs de risque restent toutefois nombreux, avec notamment une situation géopolitique tendue.

    Les dernières prévisions de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) montrent une économie mondiale en manque d’élan, avec une croissance de 3,1% cette année et de 3,2% l’an prochain. L’organisme a cependant relevé des signaux positifs, tels que le recul de l’inflation. Ainsi, le renchérissement s’inscrivait en mai à 3,3% en rythme annuel aux États-Unis, après avoir culminé à 9,1% en juin 2022; dans la zone euro, il s’élevait à 2,5% en juin, alors qu’il avait atteint 10,6% en octobre 2022. Une poursuite de la détente est attendue en 2025, donnant aux banques centrales plus de marge de manœuvre pour assouplir leur politique monétaire. De plus, la zone euro pourrait voir la croissance de son économie réaccélérer l’an prochain et s’inscrire à environ 1,5%, soit deux fois plus que le taux affiché en 2024.

    En Suisse, après avoir atteint 3,5% en août 2022, l’inflation est redescendue à 1,3% en juin. La Banque nationale suisse (BNS) a pu assouplir sa politique monétaire avant les autres banques centrales. Son taux directeur est ainsi passé de 1,75% à 1,5% en mars puis à 1,25% en juin. Cela a permis au franc de s’affaiblir quelque peu face à l’euro et au dollar. Avec la faiblesse de la conjoncture mondiale, la force de la devise helvétique fait partie des freins auxquels les exportateurs sont confrontés. Cela se reflète dans les indicateurs de la Commission Conjoncture vaudoise, avec une appréciation de la marche des affaires toujours négative dans l’industrie. Dans les autres branches, la situation est contrastée: le moral des entrepreneurs est stable dans les services et la construction, dont les affaires sont satisfaisantes, alors qu’il baisse dans le commerce de détail et l’hôtellerie-restauration en raison d'un fléchissement de la demande.

    Les perspectives pour le canton et la Suisse sont similaires, selon les prévisions du Secrétariat d’État à l’économie. Ainsi, la croissance devrait s’inscrire cette année à 1,4% dans le canton et à 1,2% dans le pays. L’an prochain, la croissance pourrait remonter à respectivement 1,8% et 1,7%.

    Le degré d’incertitude demeure cependant élevé et les freins à la reprise sont nombreux. Les tensions géopolitiques restent fortes et une extension du conflit au Moyen-Orient pourrait avoir des conséquences négatives sur les prix de l’énergie, alimentant un rebond de l’inflation. Cela pourrait aussi avoir des effets négatifs sur la zone euro et repousser l’horizon de l’assouplissement des politiques monétaires. En ce qui concerne la Suisse, d’autres facteurs d’incertitude résident notamment dans l’évolution du cours du franc ou des relations avec l’Union européenne.

    Au niveau des branches, le commerce et les services financiers devraient afficher une forte croissance (plus de 2%) cette année et l’an prochain. La chimie-pharma ainsi que les services publics et parapublics pourraient pour leur part afficher une croissance modérée (de 0,5% à 2%) en 2024 et en 2025. Dans les services aux entreprises et les activités immobilières, une croissance modérée puis une forte croissance sont attendues cette année et l’an prochain. L’industrie des machines et l’horlogerie pourraient connaître une stagnation (évolution entre ‑0,5% et +0,5%) en 2024 et une croissance modérée en 2025.

    À l’inverse, dans l’hôtellerie-restauration et dans la construction, une croissance forte cette année pourrait laisser la place à une croissance modérée l’an prochain. Quant aux transports et aux communications, ils pourraient connaître un repli modéré de l’activité (entre -0,5% et -2%) en 2024 comme en 2025.

    Quatre publications par an

    Le PIB est un indicateur essentiel pour évaluer le dynamisme d’une économie. Le PIB vaudois et les prévisions sont publiés par la Commission Conjoncture vaudoise, un partenariat entre l’État de Vaud, la CVCI, la BCV et les principales associations de branches du canton. Ils sont calculés par les économistes Claudio Sfreddo (chef de projet depuis 2008) et Giuliano Bianchi, de l’Institut QUANTITAS pour l'analyse et la prévision économiques de la HES-SO. Les taux de croissance suisse et vaudois sont corrigés des effets des grands événements sportifs internationaux. Le PIB vaudois et les prévisions sont publiés quatre fois par an (prochaine parution: octobre 2024). Responsables de l’économie privée et décideurs politiques disposent ainsi en tout temps de données et de prévisions à jour, afin de pouvoir mieux préparer leurs décisions et piloter leurs projets.

    Contacts:

    BCV, Observatoire BCV de l’économie vaudoise:
    Jean-Pascal Baechler, conseiller économique
    021 212 22 51, jean-pascal.baechler@bcv.ch

    État de Vaud, Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI):
    Raphaël Conz, chef de service
    021 316 58 23, raphael.conz@vd.ch

    État de Vaud, Statistique Vaud (StatVD):
    Claudio Bologna, chef de projet - Conjoncture
    021 316 29 51, claudio.bologna@vd.ch

    Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI):
    Patrick Zurn, responsable économique
    021 613 36 83, patrick.zurn@cvci.ch

    Pour la méthodologie:
    Claudio Sfreddo
    021 785 14 58, info@quantitas.ch

    PIB vaudois: poursuite de la croissance à un rythme modéré

    Communiqué de presse - Dans une conjoncture mondiale morose, l’économie vaudoise continue de se montrer robuste. Si la croissance du produit intérieur brut (PIB) du canton s’est inscrite à 1,2% en 2023, soit en dessous de la moyenne des dix dernières années (1,9%), les entreprises vaudoises ont continué de créer des emplois à un rythme soutenu. En l'absence d'un rebond de l’économie mondiale, la croissance restera modérée cette année, avec une hausse du PIB attendue à 1,1%, selon les dernières prévisions publiées par la Commission Conjoncture vaudoise. En revanche, elle pourrait accélérer à 1,8% l’an prochain avec le rééquilibrage attendu de la conjoncture mondiale. Les facteurs de risque restent toutefois nombreux, avec notamment une situation géopolitique tendue.

    Les dernières prévisions du Fonds monétaire international (FMI) montrent une économie mondiale en manque d’élan, avec une croissance stagnant à 3,2% cette année et l’an prochain. L’organisme a cependant relevé des signaux positifs, tels qu’une conjoncture plus ferme que prévu l’an dernier, grâce notamment au recul de l’inflation. Ainsi, le renchérissement s’inscrivait en mars à 3,5% en rythme annuel aux États-Unis, après avoir culminé à 9,1% en juin 2022; dans la zone euro, il se montait à 2,4%, alors qu’il avait atteint 10,6% en octobre 2022. La situation était cependant inégale, avec une forte croissance aux États-Unis et dans plusieurs pays émergents, contrastant avec un ralentissement dans la zone euro. Une poursuite de la détente est attendue en 2025, donnant aux banques centrales plus de marge de manœuvre pour assouplir leur politique monétaire.

    De ce point de vue, la Suisse a pris de l’avance, la Banque nationale suisse (BNS) ayant abaissé en mars son taux directeur, qui est passé de 1,75% à 1,5%. La BNS dispose de plus de marge de manœuvre, grâce à un renchérissement moins élevé: l’inflation a culminé à 3,5% en août 2022 et elle est redescendue à 1,0% en mars. Sa décision a permis au franc de s’affaiblir quelque peu face à l’euro et au dollar. Avec la faiblesse de la conjoncture mondiale, la force de la devise helvétique fait partie des freins auxquels les exportateurs sont confrontés. Cela se reflète dans les indicateurs de la Commission Conjoncture vaudoise, avec une appréciation de la marche des affaires toujours négative dans l’industrie. Dans les autres branches, la situation est contrastée: le moral des entrepreneurs en ce début d’année est stable dans les services et la construction, dont les affaires sont satisfaisantes, alors qu’il baisse dans le commerce de détail et l’hôtellerie-restauration en raison d'un fléchissement de la demande.

    Les perspectives pour la Suisse sont similaires à celles du canton, selon les prévisions publiées par le Secrétariat d’État à l’économie. Ainsi, après une hausse de leur PIB de respectivement 1,3% et 1,2% en 2023, le pays comme le canton pourraient voir leur croissance s’inscrire à 1,1% en 2024. Pour 2025, leur croissance pourrait remonter à respectivement 1,7% et 1,8%.

    Le degré d’incertitude demeure cependant élevé et les freins à la reprise sont nombreux. Les tensions géopolitiques restent fortes et une extension du conflit au Moyen-Orient pourrait avoir des conséquences négatives sur les prix de l’énergie, alimentant un rebond de l’inflation. Cela pourrait aussi avoir des effets négatifs sur la zone euro et repousser l’horizon de l’assouplissement des politiques monétaires. En ce qui concerne la Suisse, d’autres facteurs d’incertitude résident notamment dans l’évolution du cours du franc ou des relations avec l’Union européenne.

    Au niveau des branches, la chimie-pharma devrait afficher une forte croissance (plus de 2%) cette année et l’an prochain. Dans le commerce, une forte croissance en 2024 pourrait laisser la place à une croissance modérée (de 0,5% à 2%) en 2025. Les services aux entreprises et les activités immobilières pourraient connaître une stagnation (évolution entre ‑0,5% et +0,5%) cette année, puis une croissance forte l’an prochain. Également attendus en stagnation en 2024, les services publics et parapublics ainsi que les services financiers pourraient afficher une croissance modérée en 2025.

    Dans l’hôtellerie-restauration, après une croissance modérée cette année, une stagnation est possible l’an prochain. L’industrie des machines et l’horlogerie pourraient connaître un repli modéré (entre -0,5% et -2%) en 2024 et en 2025. Dans les transports et les communications, ainsi que dans la construction, un fort repli de l’activité (au-delà de -2%) cette année pourrait être suivi par un repli modéré l’an prochain.

    Quatre publications par an

    Le PIB est un indicateur essentiel pour évaluer le dynamisme d’une économie. Le PIB vaudois et les prévisions sont publiés par la Commission Conjoncture vaudoise, un partenariat entre l’État de Vaud, la CVCI, la BCV et les principales associations de branches du canton. Ils sont calculés par les économistes Claudio Sfreddo (chef de projet depuis 2008) et Giuliano Bianchi, de l’Institut QUANTITAS pour l'analyse et la prévision économiques de la HES-SO. Les taux de croissance suisse et vaudois sont corrigés des effets des grands événements sportifs internationaux. Le PIB vaudois et les prévisions sont publiés quatre fois par an (prochaine parution: juillet 2024). Responsables de l’économie privée et décideurs politiques disposent ainsi en tout temps de données et de prévisions à jour, afin de pouvoir mieux préparer leurs décisions et piloter leurs projets.

    Contacts:

    BCV, Observatoire BCV de l’économie vaudoise:
    Jean-Pascal Baechler, conseiller économique
    021 212 22 51, jean-pascal.baechler@bcv.ch

    État de Vaud, Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI):
    Raphaël Conz, chef de service
    021 316 58 23, raphael.conz@vd.ch

    État de Vaud, Statistique Vaud (StatVD):
    Claudio Bologna, chef de projet - Conjoncture
    021 316 29 51, claudio.bologna@vd.ch

    Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI):
    Patrick Zurn, responsable économique
    021 613 36 83, patrick.zurn@cvci.ch

    Pour la méthodologie:
    Claudio Sfreddo
    021 785 14 58, info@quantitas.ch

    PIB vaudois: une embellie se dessine pour 2025

    Communiqué de presse - Après deux années de conjoncture freinée par un environnement international morose, la croissance de l’économie vaudoise pourrait réaccélérer l’an prochain. Ainsi la hausse du produit intérieur brut (PIB) du canton devrait passer de 0,9% l’an dernier et 1,4% cette année à 2,0% en 2025, selon les dernières prévisions publiées par la Commission Conjoncture vaudoise, un partenariat entre l’État de Vaud, la CVCI, la BCV et les principales associations de branches du canton. L’économie vaudoise devrait ainsi bénéficier de la normalisation attendue de la conjoncture mondiale; les facteurs de risque restent toutefois nombreux, avec notamment une situation géopolitique tendue.

    Dans sa dernière évaluation de la situation macroéconomique, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) relève que la conjoncture mondiale reste actuellement freinée par les effets de la hausse des taux d’intérêt, le manque de dynamisme des échanges et les tensions géopolitiques qui pèsent sur le moral des entreprises et des ménages. Cependant, la situation devrait se détendre avec le recul de l’inflation: entre fin 2022 et décembre 2023, le renchérissement est passé de 6,5% en rythme annuel à 3,4% aux États-Unis et de 9,2% à 2,9% dans la zone euro. Cela ouvre la perspective d’un assouplissement des politiques monétaires des banques centrales, relève l’OCDE, et, après avoir fléchi de 2,9% en 2023 à 2,7% cette année, la croissance mondiale pourrait remonter à 3,0% l’an prochain. Notamment, la zone euro, principal débouché des exportations suisses, devrait sortir de l’ornière et voir sa croissance repasser au-dessus de la barre de 1%.

    Pour le présent, les indicateurs de la Commission Conjoncture vaudoise reflètent les vents contraires, avec un recul dans l’hôtellerie-restauration et le commerce de détail, ainsi qu’une appréciation de la marche des affaires toujours négative dans l’industrie. La Suisse et le canton ne sont ainsi pas immunisés contre la faiblesse de la croissance mondiale, mais les effets de cette dernière sont en partie compensés par une demande domestique solide. Les deux devraient aussi profiter de la détente qui se profile pour l’an prochain. La conjoncture évolue de manière similaire sur le plan national et dans le canton. Ainsi, après une hausse de leur PIB de respectivement 1,3% et 1,1% pour la Suisse, selon le Secrétariat d’État à l’économie, et de 0,9% et 1,4% pour le canton en 2023 et 2024, la croissance pourrait remonter à respectivement 1,7% et 2,0% en 2025. La Suisse bénéficie également d’une inflation moins forte que dans d’autres régions: celle-ci est passée de 2,8% à 1,7% entre fin 2022 et décembre 2023. Le renchérissement étant revenu sous la barre des 2%, la Banque nationale suisse dispose d’une marge de manœuvre plus grande et n’a plus procédé à de nouvelles hausses de son taux directeur depuis l’été dernier. De plus, le marché de l’emploi reste solide avec un taux chômage proche de son plus bas niveau depuis deux décennies.

    Le degré d’incertitude demeure cependant élevé et les freins à la reprise sont nombreux. Les tensions géopolitiques restent fortes et une extension du conflit au Moyen-Orient pourrait avoir des conséquences négatives sur les prix de l’énergie, alimentant un rebond de l’inflation. Cela pourrait aussi avoir des effets négatifs sur la zone euro et repousser l’horizon de l’assouplissement des politiques monétaires. En ce qui concerne la Suisse, d’autres facteurs d’incertitude résident notamment dans l’évolution du cours du franc ou des relations avec l’Union européenne.

    Au niveau des branches, la chimie-pharma et le commerce devraient afficher une forte croissance (plus de 2%) cette année et l’an prochain. L’hôtellerie-restauration est dans le même cas, ce qui reflète un rattrapage après un effondrement de l’activité en 2020. Après une croissance modérée (de 0,5% à 2%) en 2024, les activités immobilières pourraient connaître une forte croissance en 2025. Les services publics et parapublics pourraient connaître un repli modéré (entre -0,5% et -2%) cette année, puis une croissance modérée l’an prochain. Dans les transports et les communications, ainsi que dans l’industrie des machines et l’horlogerie, une stagnation (évolution entre -0,5% et +0,5%) est attendue en 2024 et en 2025. Les services financiers pourraient pour leur part connaître une forte croissance cette année et une stagnation l’an prochain. Dans la construction, une croissance modérée en 2024 pourrait être suivie d’un repli modéré en 2025.

    Quatre publications par an

    Le PIB est un indicateur essentiel pour évaluer le dynamisme d’une économie. Le PIB vaudois et les prévisions sont calculés par les économistes Claudio Sfreddo (chef de projet depuis 2008) et Giuliano Bianchi, de l’Institut QUANTITAS pour l'analyse et la prévision économiques de la HES-SO. Les taux de croissance suisse et vaudois contenus dans ce communiqué sont corrigés des effets des grandes manifestations sportives internationales. Le PIB vaudois et les prévisions sont publiés quatre fois par an (prochaine parution: avril 2024). Responsables de l’économie privée et décideurs politiques disposent ainsi en tout temps de données et de prévisions à jour, afin de pouvoir mieux préparer leurs décisions et piloter leurs projets.

    Contacts:

    BCV, Observatoire BCV de l’économie vaudoise:
    Jean-Pascal Baechler, conseiller économique
    021 212 22 51, jean-pascal.baechler@bcv.ch

    État de Vaud, Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI):
    Raphaël Conz, chef de service
    021 316 58 23, raphael.conz@vd.ch

    État de Vaud, Statistique Vaud (StatVD):
    Claudio Bologna, chef de projet - section registre
    021 316 29 51, claudio.bologna@vd.ch

    Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI):
    Patrick Zurn, responsable économique
    021 613 36 83, patrick.zurn@cvci.ch

    Pour la méthodologie:
    Claudio Sfreddo
    021 785 14 58, info@quantitas.ch

    PIB vaudois: l’économie du canton garde le cap malgré le ralentissement mondial

    Communiqué de presse - L’économie vaudoise se montre résistante face aux incertitudes planant sur l’économie mondiale. Les dernières prévisions publiées par la Commission Conjoncture vaudoise, un partenariat entre l’État de Vaud, la CVCI, la BCV et les principales associations de branches du canton, sont en ligne avec les précédentes, avec un produit intérieur brut (PIB) attendu en hausse de 1,4% cette année et de 1,3% l’an prochain. Certes, la croissance du canton ralentit – elle s’inscrivait à 2,4% en 2022 –, mais la conjoncture reste solide grâce à la demande domestique. Le degré d’incertitude est élevé, compte tenu notamment des tensions géopolitiques, des craintes sur l’économie chinoise ou du risque de déficit d'énergie cet hiver.

    Si l’économie vaudoise peut s’appuyer sur un marché de l’emploi solide et un moral des entrepreneurs globalement bon, elle ne pourra pas compter sur une reprise rapide de l’économie mondiale: les dernières prévisions du Fonds monétaire international vont dans le sens d’un ralentissement de la croissance de cette dernière, de 3,5% en 2022 à 3,0% en 2023 et 2,9% en 2024. La croissance reste faible dans la zone euro, elle ralentit aux États-Unis, tandis que les problèmes sur le marché immobilier freinent l’activité en Chine. Quant à l’inflation, elle recule progressivement en direction des cibles des banques centrales, notamment grâce à la baisse des prix de l’énergie: en rythme annuel, les dernières données indiquent un renchérissement de 3,7% aux États-Unis (août) ou de 4,3% dans la zone euro (septembre).

    En Suisse, l’inflation est repassée sous la barre de 2% en juin et s’est inscrite à 1,7% en septembre en rythme annuel. Pour l’ensemble du pays, après une hausse du PIB de 2,4% l’an dernier, le Secrétariat d’État à l’économie attend une croissance de 1,3% cette année et de 1,2% l’an prochain. Les perspectives pour le canton (+1,4% en 2023 et +1,3% en 2024) sont donc similaires. À l’exception d’un fléchissement dans les services, les indicateurs de la Commission Conjoncture vaudoise sont stables ou en amélioration, notamment dans l’industrie ou l’hôtellerie-restauration qui sont confrontées aux effets de l’inflation et de la faiblesse de la conjoncture mondiale sur la demande étrangère. La marche des affaires est aussi solide dans la construction ou le commerce de détail.

    Le degré d’incertitude demeure cependant élevé et les freins à la reprise sont nombreux. Malgré le recul de l’inflation, un assouplissement des politiques monétaires par les banques centrales n’est pas encore à l’ordre du jour. Les tensions géopolitiques restent fortes, la conjoncture est fragile dans la zone euro, le principal partenaire commercial de la Suisse, tandis que le risque que le ralentissement de l’économie chinoise soit plus prononcé que prévu existe. En outre, s’il ne s’est pas concrétisé l’hiver dernier, le risque de pénurie d’énergie reste présent pour cet hiver. En ce qui concerne la Suisse, d’autres facteurs d’incertitude résident notamment dans l’évolution du cours du franc ou des relations avec l’Union européenne.

    Au niveau des branches, le commerce devrait afficher une forte croissance (plus de 2%) cette année et l’an prochain. Les services aux entreprises et les activités immobilières pourraient, pour leur part, connaître une croissance modérée (de 0,5% à 2%) en 2023 comme en 2024. Une croissance forte est attendue cette année dans les transports et communications, ainsi que dans l’hôtellerie-restauration, reflétant un rattrapage après un effondrement de l’activité en 2020; l’an prochain, un repli modéré (entre ‑0,5% et ‑2%) est possible dans ces branches.

    Les services publics et parapublics pourraient connaître une croissance modérée en 2023, puis une stagnation (évolution entre ‑0,5% et +0,5%) en 2024. Une stagnation cette année et un repli modéré l’an prochain se dessinent pour l’industrie des machines et l’horlogerie. À l’inverse, dans la construction, la valeur ajoutée pourrait connaître un fort repli (plus de ‑2%) en 2023, avant de croître de manière modérée en 2024. Pour les services financiers, un repli modéré cette année devrait précéder une croissance modérée l’an prochain. Dans la chimie-pharma, un repli modéré est attendu en 2023, avant une croissance forte en 2024.

    Quatre publications par an

    Le PIB est un indicateur essentiel pour évaluer le dynamisme d’une économie. Le PIB vaudois et les prévisions sont calculés par les économistes Claudio Sfreddo (chef de projet depuis 2008) et Giuliano Bianchi de l’Institut QUANTITAS pour l'analyse et la prévision économiques de la HES-SO. Les taux de croissance suisse et vaudois contenus dans ce communiqué sont corrigés des effets des grandes manifestations sportives internationales. Le PIB vaudois et les prévisions sont publiés quatre fois par an (prochaine parution: janvier 2024). Responsables de l’économie privée et décideurs politiques disposent ainsi en tout temps de données et de prévisions à jour, afin de pouvoir mieux préparer leurs décisions et piloter leurs projets.

    Contacts:

    BCV, Observatoire BCV de l’économie vaudoise:
    Jean-Pascal Baechler, conseiller économique
    021 212 22 51, jean-pascal.baechler@bcv.ch

    État de Vaud, Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI):
    Raphaël Conz, chef de service
    021 316 58 23, raphael.conz@vd.ch

    État de Vaud, Statistique Vaud (StatVD):
    Claudio Bologna, chef de projet - section registre
    021 316 29 51, claudio.bologna@vd.ch

    Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI):
    Patrick Zurn, responsable économique
    021 613 36 83, patrick.zurn@cvci.ch

    Pour la méthodologie:
    Claudio Sfreddo
    021 785 14 58, info@quantitas.ch

    PIB vaudois: la robustesse de l’économie du canton se confirme

    Communiqué de presse - Malgré un contexte difficile, l’économie vaudoise tient le cap. Si la croissance du canton se replie, passant de 2,4% en 2022 à 1,4% cette année, les dernières prévisions publiées par la Commission Conjoncture vaudoise, un partenariat entre l’État de Vaud, la CVCI, la BCV et les principales associations de branches du canton, sont en ligne avec les précédentes. Les effets du manque de dynamisme de la conjoncture mondiale sont en partie compensés par une économie domestique résistante, un marché de l’emploi solide et un moral des entrepreneurs globalement bon. Un redémarrage progressif se dessine pour l’an prochain, avec un produit intérieur brut (PIB) vaudois en hausse de 1,5%. Le degré d’incertitude est élevé, compte tenu notamment des tensions géopolitiques, de l’inflation et de la hausse des taux d’intérêt, ainsi que du risque de déficit d'énergie l’hiver prochain.

    L’économie mondiale a fortement ralenti en raison de la remontée rapide des taux d’intérêt et d’une inflation qui ne reculait pas aussi rapidement qu’espéré. Avec une croissance mondiale de 2,8%, selon les estimations du Fonds monétaire international (FMI), le bilan de cette année s’annonce en retrait par rapport à 2022 (croissance mondiale: +3,4%). Cependant, les indicateurs avancés de l’Organisation de coopération et de développement économiques montrent une stabilisation de la conjoncture, alors que l’inflation recule progressivement en direction des cibles des banques centrales, notamment grâce à la baisse des prix de l’énergie: en juin, elle s’est inscrite à 1,7% en rythme annuel en Suisse, à 3,0% aux États-Unis ou à 5,5% dans la zone euro. Le creux de la vague pourrait donc avoir été franchi et, pour 2024, le FMI table sur une hausse de la croissance mondiale à 3,0%, avec des perspectives plus favorables pour les économies émergentes que pour les pays industrialisés, en particulier en Europe.

    En ce qui concerne la Suisse, après une hausse du PIB de 2,0% l’an dernier, le Secrétariat d’État à l’économie attend une croissance de 1,1% cette année et de 1,5% l’an prochain. Les perspectives pour le canton (+1,4% en 2023 et +1,5% en 2024) sont donc similaires à celles pour l’ensemble du pays. Les indicateurs de la Commission Conjoncture vaudoise montrent, pour leur part, une économie vaudoise globalement robuste. Si le moral des entreprises est en repli dans l’industrie ou l’hôtellerie-restauration, qui ressentent les effets de l’inflation et de la faiblesse de la conjoncture mondiale sur la demande étrangère, il se révèle solide dans d’autres activités tournées vers la clientèle domestique, comme la construction, le commerce de détail ou les services.

    Le degré d’incertitude demeure cependant élevé et les freins à la reprise sont nombreux. Malgré le recul de l’inflation, un assouplissement des politiques monétaires par les banques centrales n’est pas encore à l’ordre du jour. Les tensions géopolitiques restent importantes, tandis que la conjoncture est toujours atone dans la zone euro. En outre, s’il ne s’est pas concrétisé l’hiver dernier, le risque de pénurie d’énergie reste présent pour l’hiver prochain. En ce qui concerne la Suisse, d’autres facteurs d’incertitude résident notamment dans l’évolution du cours du franc ou des relations avec l’Union européenne.

    Au niveau des branches, la chimie-pharma devrait afficher une forte croissance (plus de 2%) cette année et l’an prochain. Le commerce, les services publics et parapublics ainsi que les transports et les communications pourraient connaître une croissance forte en 2023, puis modérée (de 0,5% à 2%) en 2024. Une croissance forte est également attendue cette année dans l’hôtellerie-restauration, reflétant un rattrapage après un effondrement de l’activité en 2020; l’an prochain, une stagnation (évolution entre ‑0,5% et +0,5%) est possible dans cette branche.

    Dans les services aux entreprises et les activités immobilières ainsi que dans les services financiers, l’activité devrait se replier modérément (entre ‑0,5% et ‑2%) en 2023, avant de croître de manière modérée en 2024. À l’inverse, l’industrie des machines et l’horlogerie pourraient connaître une stagnation cette année, puis un repli modéré l’an prochain. Dans la construction, des replis respectivement modéré et marqué pourraient survenir cette année et l’an prochain.

    Quatre publications par an

    Le PIB est un indicateur essentiel pour évaluer le dynamisme d’une économie. Le PIB vaudois est publié par la Commission Conjoncture vaudoise. Les calculs sont confiés aux économistes Claudio Sfreddo (chef de projet depuis 2008) et Giuliano Bianchi de l’Institut QUANTITAS pour l'analyse et la prévision économiques de la HES-SO. Les taux de croissance suisse et vaudois contenus dans ce communiqué sont corrigés des effets des grandes manifestations sportives internationales.

    Le PIB vaudois est publié quatre fois par an (prochaine parution: octobre 2023). Responsables de l’économie privée et décideurs politiques disposent ainsi en tout temps de données et de prévisions à jour, afin de pouvoir mieux préparer leurs décisions et piloter leurs projets.

    Contacts:

    BCV, Observatoire BCV de l’économie vaudoise:
    Jean-Pascal Baechler, conseiller économique
    021 212 22 51, jean-pascal.baechler@bcv.ch

    État de Vaud, Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI):
    Raphaël Conz, chef de service
    021 316 58 23, raphael.conz@vd.ch

    État de Vaud, Statistique Vaud (StatVD):
    Claudio Bologna, chef de projet - section registre
    021 316 29 51, claudio.bologna@vd.ch

    Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI):
    Patrick Zurn, responsable économique
    021 613 36 83, patrick.zurn@cvci.ch

    Pour la méthodologie:
    Claudio Sfreddo
    021 785 14 58, info@quantitas.ch

    PIB vaudois: l'économie domestique soutient la conjoncture dans un contexte difficile

    Communiqué de presse - La robustesse de l’économie domestique dans le canton compense en partie les effets du manque de dynamisme de la conjoncture mondiale. Si la croissance vaudoise se replie en raison du contexte international difficile, passant de 2,6% en 2022 à 1,2% cette année, selon les dernières prévisions publiées par la Commission Conjoncture vaudoise, un partenariat entre l’État de Vaud, la CVCI, la BCV et les principales associations de branches du canton, le marché de l’emploi reste solide et le moral des entrepreneurs globalement bon. Un redémarrage progressif se dessine pour l’an prochain, avec un produit intérieur brut (PIB) vaudois en hausse de 1,5%. Le degré d’incertitude est élevé en raison notamment des tensions géopolitiques, de l’inflation et de la hausse des taux d’intérêt, ainsi que du risque de déficit d'énergie l’hiver prochain.

    Dans l’édition d’avril des Perspectives de l’économie mondiale, le Fonds monétaire international (FMI) observe que les freins à la reprise restent nombreux, à commencer par une inflation qui ne recule pas aussi rapidement qu’anticipé, le durcissement des politiques monétaires par les banques centrales et une conjoncture atone dans la zone euro. À l’inverse, d’autres éléments tels que la fin de la politique sanitaire dite de «zéro Covid» en Chine ou la normalisation des circuits d’approvisionnement contribuent à soutenir l’activité mondiale. Après une hausse du PIB mondial de 3,4% en 2022, le FMI table sur un repli de la croissance à 2,8%, suivi d’un rebond à 3,0% en 2024. Les perspectives sont globalement en ligne avec les prévisions précédentes, publiées en janvier. Elles sont aussi plus favorables pour les économies émergentes, grâce notamment au soutien de la Chine, que pour les pays industrialisés, en particulier en Europe.

    En ce qui concerne la Suisse, après une hausse du PIB de 2,1% l’an dernier, le Secrétariat d’État à l’économie (SECO) attend une croissance de 1,1% cette année et de 1,5% l’an prochain. Les perspectives pour le canton (+1,2% en 2023 et +1,5% en 2024) sont donc similaires à celles pour l’ensemble du pays. Les indicateurs de la Commission Conjoncture vaudoise montrent, pour leur part, une économie vaudoise globalement robuste. Si le moral des entreprises est en repli dans l’industrie, qui dépend de la demande étrangère, il se révèle solide dans d’autres activités tournées vers la clientèle domestique, comme le commerce de détail ou les services.

    Le degré d’incertitude demeure cependant élevé. Si l’inflation est en recul, notamment grâce à la baisse des prix de l’énergie, à 2,9% en rythme annuel en mars en Suisse, 5,0% aux États-Unis ou 6,9% dans la zone euro, la persistance de tensions inflationnistes pourrait conduire les banques centrales à continuer de resserrer leur politique monétaire. En outre, s’il ne s’est pas concrétisé l’hiver dernier, le risque de pénurie d’énergie reste présent pour l’hiver prochain. En ce qui concerne la Suisse, d’autres facteurs d’incertitude résident notamment dans l’évolution du cours du franc ou des relations avec l’Union européenne.

    Au niveau des branches, la chimie-pharma et le commerce devraient afficher une forte croissance (plus de 2%) cette année et l’an prochain. L’hôtellerie-restauration est dans la même situation, ce qui reflète un rattrapage après un effondrement de l’activité en 2020. Les services publics et parapublics comme les transports et les communications pourraient connaître une croissance forte en 2023, puis modérée (de 0,5% à 2%) en 2024.

    Dans les services financiers, une stagnation est attendue en 2023, puis une croissance modérée en 2024. Les services aux entreprises et les activités immobilières pourraient quant à eux connaître un repli modéré (entre ‑0,5% et ‑2%) de l’activité cette année et une croissance modérée l’an prochain. À l’inverse, une croissance modérée est attendue en 2023 dans l’industrie des machines et l’horlogerie, suivie d’un repli modéré en 2024. Dans la construction, des replis respectivement modéré et marqué sont possibles cette année et l’an prochain.

    Quatre publications par an

    Le PIB est un indicateur essentiel pour évaluer le dynamisme d’une économie. Le PIB vaudois est publié par la Commission Conjoncture vaudoise, un partenariat entre l’État de Vaud, représenté par le Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI) et Statistique Vaud, la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI), la BCV et les principales associations de branches du canton. Les calculs sont confiés aux économistes Claudio Sfreddo (chef de projet depuis 2008) et Giuliano Bianchi de l’Institut QUANTITAS pour l'analyse et la prévision économiques de la HES-SO. Les taux de croissance suisse et vaudois contenus dans ce communiqué sont corrigés des effets des grandes manifestations sportives internationales.

    Le PIB vaudois est publié quatre fois par an (prochaine parution: juillet 2023). Responsables de l’économie privée et décideurs politiques disposent ainsi en tout temps de données et de prévisions à jour, afin de pouvoir mieux préparer leurs décisions et piloter leurs projets.

    Contacts:

    BCV, Observatoire BCV de l’économie vaudoise:
    Jean-Pascal Baechler, conseiller économique
    021 212 22 51, jean-pascal.baechler@bcv.ch

    État de Vaud, Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI):
    Raphaël Conz, chef de service
    021 316 58 23, raphael.conz@vd.ch

    État de Vaud, Statistique Vaud (StatVD):
    Claudio Bologna, chef de projet - section registre
    021 316 29 51, claudio.bologna@vd.ch

    Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI):
    Patrick Zurn, responsable économique
    021 613 36 83, patrick.zurn@cvci.ch

    Pour la méthodologie:
    Claudio Sfreddo, 021 785 14 58 - info@quantitas.ch

    PIB vaudois: la croissance ralentit dans un environnement difficile

    Communiqué de presse - La robustesse de la demande intérieure ne compense pas les effets du ralentissement de la conjoncture mondiale. Après une hausse soutenue du produit intérieur brut (PIB) vaudois l’an dernier, de 2,7%, la dynamique ralentit cette année, avec une croissance attendue à 1,3%, selon les dernières prévisions du CREA, publiées par la BCV, l’État de Vaud et la CVCI. Un redémarrage progressif est possible l’an prochain, avec un PIB vaudois en hausse de 1,8%. Le degré d’incertitude est élevé en raison notamment des tensions géopolitiques, de la hausse des prix et des taux d’intérêt, ainsi que du risque de crise énergétique qui reste présent, en particulier pour l’hiver prochain.

    Après plusieurs trimestres de révision à la baisse, les dernières prévisions d’évolution du PIB vaudois sont proches de celles d’octobre dernier, ce qui reflète une stabilisation des perspectives. Courant 2022, les effets de la guerre en Ukraine avaient exacerbé des déséquilibres déjà présents, provoquant une forte hausse de l’inflation et, dans le sillage de celle-ci, des taux d’intérêt. La hausse des prix de l’énergie et le risque de pénurie, notamment en Europe, avaient également contribué à la dégradation des perspectives. Les prix de l’énergie se sont cependant tassés ces derniers mois, le risque de pénurie s’est éloigné pour cet hiver et l’inflation a reflué. En Suisse, la hausse des prix est redescendue à 2,8% en rythme annuel en décembre 2022, après s’être inscrite à 3,5% en août. Aux États-Unis et dans la zone euro, l’inflation s’est chiffrée à respectivement 6,5% et 9,2% en décembre, après avoir atteint respectivement 9,1% et 10,6% plus tôt dans l’année.

    Les perspectives pour le canton de Vaud (+1,3% en 2023 et +1,8% en 2024) sont similaires à celles pour l’ensemble du pays. Après une hausse du PIB suisse de 2,0% l’an dernier, le Secrétariat d’État à l’économie (SECO) attend une croissance de 1,0% cette année et de 1,6% l’an prochain. En ce qui concerne l’économie mondiale, les prévisions d’octobre dernier du Fonds monétaire international (FMI) portent, après une croissance de 3,2% en 2022, sur une croissance de 2,7% en 2023 puis de 3,2% en 2024.

    Le degré d’incertitude demeure élevé. Le risque de pénurie d’énergie en hiver n’est pas totalement écarté, en particulier pour l’hiver prochain. De plus, la pandémie de COVID-19 n’est pas terminée et, malgré le changement de politique sanitaire en Chine, les chaînes d’approvisionnement peuvent rester perturbées. En ce qui concerne la Suisse, d’autres facteurs de risque résident dans une possible poursuite de l’appréciation du franc, dans l’incertitude liée aux relations avec l’Union européenne ou dans la mise en œuvre d’un impôt minimum mondial.

    Au niveau des branches, après une poursuite de la reprise en 2022, les perspectives restent favorables pour plusieurs d’entre elles. Ainsi, la chimie-pharma et le commerce devraient afficher une forte croissance (plus de 2%) cette année et l’an prochain. L’hôtellerie-restauration est dans la même situation, ce qui reflète un rattrapage après un effondrement de l’activité en 2020. Dans les services publics et parapublics, une croissance modérée (de 0,5% à 2%) est attendue en 2023 et 2024.

    Après une croissance marquée cette année, les transports et les communications pourraient pour leur part connaître une stagnation (évolution entre ‑0,5% et 0,5%) l’an prochain. Dans les services financiers, une stagnation est attendue en 2023, puis une croissance modérée en 2024. Les services aux entreprises et les activités immobilières pourraient quant à eux connaître un repli modéré (entre ‑0,5% et ‑2%) de l’activité cette année et une croissance marquée l’an prochain. Un repli modéré est aussi possible en 2023 dans l’industrie des machines et l’horlogerie, suivi d’une stagnation en 2024. Dans la construction, des replis modérés sont attendus cette année comme l’an prochain.

    Quatre publications par an

    Le PIB est un indicateur essentiel pour évaluer le dynamisme d’une économie. Le PIB vaudois est publié depuis 2009. Pour garantir un calcul rigoureux et transparent, la BCV, l’État de Vaud, représenté par le Service de la promotion de l'économie et de l'innovation et Statistique Vaud, ainsi que la CVCI ont mandaté l’Institut CREA d’économie appliquée de la Faculté des HEC de l’Université de Lausanne. La méthodologie du CREA intègre notamment les estimations des PIB cantonaux de l’Office fédéral de la statistique. Depuis janvier 2019, les données sont corrigées des effets des grandes manifestations sportives internationales.

    Le PIB vaudois est publié quatre fois par an (prochaine parution: avril 2023). Responsables de l’économie privée et décideurs politiques disposent ainsi en tout temps de données et de prévisions à jour, afin de pouvoir mieux préparer leurs décisions et piloter leurs projets.

    Contacts:

    BCV, Observatoire BCV de l’économie vaudoise:
    Jean-Pascal Baechler, conseiller économique
    021 212 22 51, jean-pascal.baechler@bcv.ch

    État de Vaud, Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI):
    Raphaël Conz, responsable de l'Unité Entreprises
    021 316 58 23, raphael.conz@vd.ch

    État de Vaud, Statistique Vaud (StatVD):
    Claudio Bologna, chef de projet - section registre
    021 316 29 51, claudio.bologna@vd.ch

    Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI):
    Patrick Zurn, responsable économique
    021 613 36 83, patrick.zurn@cvci.ch

    CREA – Institut d'économie appliquée:
    Claudio Sfreddo, chef de projet (pour la méthodologie)
    078 880 91 95 - cs@sfreddo.ch


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