La 2e édition du Salon MINT, consacré aux mathématiques, à l’informatique, aux sciences naturelles et à la technique, se tient à l'EPFL jusqu'au 2 mars. Plus qu’un lieu de découverte, ce rendez-vous répond à une attente aussi bien des jeunes de 8 à 12 ans que des employeurs, en passant par la société en général.
Il devait avoir lieu tous les deux ans. Or vu le succès qu'il a remporté l'an dernier avec plus de 12'000 participants, le Salon MINT retrouve cette année déjà le chemin du SwissTech Convention Center, à Ecublens. Son objectif, qui consiste à éveiller l’intérêt des 8-12 ans pour les mathématiques, l’informatique, les sciences de la nature et la technique, répond à l'évidence à un besoin. L’événement, organisé par le Département vaudois de l’enseignement et de la formation professionnelle, en partenariat avec l’EPFL et la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie, permet à des milliers d’enfants d'expérimenter, d'apprendre et de s’amuser à travers différents stands et activités, du 24 février au 2 mars. La santé et la durabilité occupent une place de choix cette année.
Dans le contexte économique actuel, marqué par l’incertitude et une certaine crainte, il est particulièrement bienvenu qu'un tel événement puisse permettre de se projeter dans l’avenir. MINT, ce n'est pas qu’un simple lieu de découverte, c'est aussi un nouveau rendez-vous qui comble une attente aussi bien auprès de notre jeunesse que des employeurs, en passant par la société dans son ensemble.
Trois enjeux majeurs
Ce salon répond à trois enjeux majeurs. En premier lieu, il souligne l’importance de valoriser la formation professionnelle. Dans le canton de Vaud, seuls 20,3% des élèves optent pour l’apprentissage après l’école. Ensuite, il permet d'anticiper la pénurie de main-d’œuvre qui s'annonce dans le pays. Dans les dix prochaines années, on estime qu'il manquera près de 300'000 travailleuses et travailleurs en Suisse. Enfin et surtout, ce salon concrétise la volonté de susciter l’intérêt pour les métiers MINT, notamment auprès des filles.
L’économie, comme l’ensemble de la société, ne peut fonctionner ni prospérer sans personnel en suffisance. Surtout, elle n’a pas d’avenir sans une relève de qualité. Face à cette réalité, la CVCI, en tant que faîtière représentante de l’ensemble du tissu économique vaudois, refuse d’être spectatrice ou de simplement tout attendre de l’Etat. Elle souhaite être actrice, et prendre sa part pour relever ce défi.
Ce CFC que le monde nous envie
MINT est aussi l'occasion de rappeler que la formation duale, que de nombreux pays nous envient, reste un socle primordial de l'économie. Le CFC, ce n’est pas seulement pour les enfants des autres! Il s'agit d'une formation complète qui permet l’insertion dans le marché du travail. Elle peut par ailleurs être considérée comme une excellente base permettant d'ouvrir la porte à la maturité professionnelle, voire aux Hautes écoles.
A une époque où nous avons tous la tête dans le guidon, ce moment constitue l’occasion de tester et d’expérimenter différents métiers ou technologies. De se laisser surprendre ou attirer. Les entreprises sont heureuses d’être là et se réjouissent d’accueillir l’ensemble des participants. Et elles brûlent de montrer aux enfants, à leurs parents et aux enseignants, qu’il s’agit de domaines en constante évolution, offrant des chances maximales de trouver un emploi et de réaliser de belles carrières. Bon salon!
