La nouvelle est presque passée inaperçue en Suisse romande. Dernièrement, la «NZZ» relatait dans ses pages que Guy Parmelin « lorgnait » la création d’un fonds souverain. A l’instar des pays qui nous entourent, ce fonds permettrait de soutenir l’innovation et les nouvelles entreprises. Le constat est simple : notre îlot de prospérité n’est pas immuable. La concurrence est aujourd’hui forte et nos conditions-cadres s’étiolent. Trois variantes sont actuellement sur la table des réflexions du Conseil fédéral.
Ce fonds était l’une des propositions formulées par un groupe d’entrepreneurs réunis par la CVCI, conduite par Nicolas Durand, CEO d’Abionic et membre du comité de la Chambre, pour réfléchir aux défis liés à l’économie de demain. Leur but : continuer à innover dans le Canton. Ces réflexions ont débouché sur un SWOT et des suggestions soumises au conseiller fédéral Parmelin, qui y aura peut-être prêté une oreille attentive.
Face à la dégradation des conditions-cadres, cette initiative de réunir des entrepreneurs avec leur vision du terrain et des politiques porte visiblement ses fruits. Un signal en tout cas que les efforts de ces entrepreneurs paient. La Chambre les en remercie et se réjouit de suivre ce dossier de près. La CVCI va développer à l’avenir l’ensemble de ses commissions. La commission fiscalité avait largement accompagné le projet RIE III, la commission industrie-export la création d’un fonds industrie dans le Canton et, à n’en pas douter, la commission durabilité permettra à l’avenir d’accompagner les entreprises vaudoises dans ce nouveau défi.