Malgré une dynamique internationale toujours hésitante en début d’année, l’accélération de la croissance devrait se poursuivre dans le canton. Le produit intérieur brut (PIB) vaudois est attendu en hausse de 2,5% cette année et de 2,9% l’an prochain, selon les dernières valeurs calculées par le CREA et publiées par la BCV, l’Etat de Vaud et la CVCI. Si l’accélération prévue des exportations ne s’est pas encore concrétisée, la dynamique intérieure est toujours solide, grâce au soutien de facteurs tels qu’une démographie dynamique, des taux d’intérêt bas, un faible taux de chômage en comparaison internationale et une poursuite des créations d’emplois
Lausanne, le 26 juin 2014 – L’amélioration progressive de l’environnement conjoncturel mondial s’est poursuivie en début d’année, mais de manière inégale. Ainsi, dans la zone euro, les indicateurs de marche des affaires ont été solides en Allemagne et dans les économies périphériques mais sont restés en retrait en France. En Suisse, comme dans le canton de Vaud, les exportations ont évolué de manière peu dynamique. De sorte que le Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO) a légèrement abaissé ses prévisions de croissance de l’économie helvétique, à 2,0% pour 2014 et 2,6% pour 2015 (-0,2 point de pourcent pour 2014 et -0,1 pour 2015). Les prévisions pour le PIB vaudois ont aussi été adaptées (-0,3 point de pourcent pour 2014 et -0,1 pour 2015), mais continuent de signaler une croissance plus robuste que sur le plan national.
Cependant, l’activité mondiale devrait continuer de se raffermir progressivement, ce qui bénéficiera aux branches exportatrices. Les indicateurs de la Commission Conjoncture vaudoise donnent d’ailleurs des signaux positifs. Notamment, et ce même si le niveau des commandes provenant de l’étranger est toujours bas, la marche des affaires s’améliore dans l’industrie. L’hôtellerie-restauration a également vu sa situation se détendre. De plus, la conjoncture intérieure reste dynamique. Des facteurs de risque sont toutefois présents, tels que les défis auxquels la zone euro fait face et les risques géopolitiques, liés par exemple à la situation en Irak ou en Ukraine. A cela s’ajoutent des facteurs d’incertitude sur le plan national, notamment les possibles effets de la mise en œuvre de l’initiative dite «contre l’immigration de masse». Ceux-ci ne pouvant pas être estimés à l’heure actuelle, ils n’ont pas pu être pris en compte dans les prévisions.
Au niveau des branches, les activités industrielles devraient bénéficier de l’amélioration de l’environnement international. Après une année 2013 difficile, l’industrie des machines est ainsi attendue en croissance modérée (entre 0,5% et 2%) en 2014, puis marquée (plus de 2%) en 2015. La branche de la chimie et de la pharma, qui s’est pour sa part montrée résistante ces dernières années, devrait bénéficier d’une hausse marquée de sa valeur ajoutée cette année et l’an prochain. Pour l’hôtellerie-restauration, qui dépend aussi en partie de la demande étrangère, après une stabilisation l’an dernier, une accélération modérée de l’activité est prévue en 2014 et en 2015.
Principalement tournés vers la demande intérieure, le commerce, les services financiers, les activités immobilières, les services aux entreprises et les secteurs public et parapublic devraient continuer de bénéficier d’un contexte favorable et afficher une croissance marquée cette année et l’an prochain. Dans les transports et télécommunications, dont la valeur ajoutée s’est repliée l’an dernier, les prévisions tablent sur une stabilisation en 2014 (entre -0,5% et +0,5%) et une croissance modérée en 2015. A l’inverse, un léger tassement de la dynamique est attendu dans la construction, la valeur ajoutée de la branche connaissant une hausse marquée cette année, puis modérée l’an prochain. Quatre publications par an
Cependant, l’activité mondiale devrait continuer de se raffermir progressivement, ce qui bénéficiera aux branches exportatrices. Les indicateurs de la Commission Conjoncture vaudoise donnent d’ailleurs des signaux positifs. Notamment, et ce même si le niveau des commandes provenant de l’étranger est toujours bas, la marche des affaires s’améliore dans l’industrie. L’hôtellerie-restauration a également vu sa situation se détendre. De plus, la conjoncture intérieure reste dynamique. Des facteurs de risque sont toutefois présents, tels que les défis auxquels la zone euro fait face et les risques géopolitiques, liés par exemple à la situation en Irak ou en Ukraine. A cela s’ajoutent des facteurs d’incertitude sur le plan national, notamment les possibles effets de la mise en œuvre de l’initiative dite «contre l’immigration de masse». Ceux-ci ne pouvant pas être estimés à l’heure actuelle, ils n’ont pas pu être pris en compte dans les prévisions.
Au niveau des branches, les activités industrielles devraient bénéficier de l’amélioration de l’environnement international. Après une année 2013 difficile, l’industrie des machines est ainsi attendue en croissance modérée (entre 0,5% et 2%) en 2014, puis marquée (plus de 2%) en 2015. La branche de la chimie et de la pharma, qui s’est pour sa part montrée résistante ces dernières années, devrait bénéficier d’une hausse marquée de sa valeur ajoutée cette année et l’an prochain. Pour l’hôtellerie-restauration, qui dépend aussi en partie de la demande étrangère, après une stabilisation l’an dernier, une accélération modérée de l’activité est prévue en 2014 et en 2015.
Principalement tournés vers la demande intérieure, le commerce, les services financiers, les activités immobilières, les services aux entreprises et les secteurs public et parapublic devraient continuer de bénéficier d’un contexte favorable et afficher une croissance marquée cette année et l’an prochain. Dans les transports et télécommunications, dont la valeur ajoutée s’est repliée l’an dernier, les prévisions tablent sur une stabilisation en 2014 (entre -0,5% et +0,5%) et une croissance modérée en 2015. A l’inverse, un léger tassement de la dynamique est attendu dans la construction, la valeur ajoutée de la branche connaissant une hausse marquée cette année, puis modérée l’an prochain. Quatre publications par an
Le PIB est un indicateur essentiel pour évaluer le dynamisme d’une économie. Le PIB vaudois est publié depuis 2009. Pour garantir un calcul rigoureux et transparent, la BCV, l’Etat de Vaud, représenté par le Service de la promotion économique et du commerce et Statistique Vaud, ainsi que la CVCI, ont mandaté l’Institut CREA de macroéconomie appliquée de la Faculté des HEC de l’Université de Lausanne. La méthodologie utilisée par l’Institut CREA a été adaptée et intègre, à partir de cette publication, les estimations des PIB cantonaux publiées par l’Office fédéral de la statistique, même si ces dernières sont encore provisoires.
Depuis 2011, cet indicateur est publié quatre fois par an (prochaine parution: juillet 2014). Responsables de l’économie privée et décideurs politiques disposent ainsi en tout temps de données et de prévisions à jour, afin de pouvoir mieux préparer leurs décisions et piloter leurs projets.
Contacts :
Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI) :
Guy-Philippe Bolay, directeur adjoint
T. +41 21 613 36 31
<link>guy-philippe.bolay(at)cvci.ch
BCV, Observatoire BCV de l’économie vaudoise : Guy-Philippe Bolay, directeur adjoint
T. +41 21 613 36 31
<link>guy-philippe.bolay(at)cvci.ch
Jean-Pascal Baechler: conseiller économique
T: +41 21 212 22 51
<link>jean-pascal.baechler@bcv.ch
Etat de Vaud, Service de la promotion économique et du commerce :
Lionel Eperon, chef de service
T. : +41 21 316 63 98
<link>lionel.eperon(at)d.ch
Lionel Eperon, chef de service
T. : +41 21 316 63 98
<link>lionel.eperon(at)d.ch
Etat de Vaud, Statistique Vaud :
Marc Martin, chef de section de recherche, économiste
T. +41 21 316 29 71
<link>marc-jean.martin(at)vd.ch
Marc Martin, chef de section de recherche, économiste
T. +41 21 316 29 71
<link>marc-jean.martin(at)vd.ch
CREA – Institut de macroéconomie appliquée :
Claudio Sfreddo, chef de projet (pour la méthodologie)
T. +41 78 880 91 95
<link>claudio.sfreddo(at)unil.ch
Claudio Sfreddo, chef de projet (pour la méthodologie)
T. +41 78 880 91 95
<link>claudio.sfreddo(at)unil.ch