CONJONCTURE
Au niveau de l’appréciation générale des affaires, les avis sont partagés sur l'année 2014: 37% des entreprises la jugent bonne à très bonne, contre 29% qui la considèrent médiocre ou mauvaise, un résultat bien en deçà des attentes formulées un an auparavant. La situation ne devrait pas s'améliorer en 2015: les sondés ne sont plus que 25% à tabler sur un exercice bon à très bon et près d'une entreprise sur trois (31%) s'attend à un exercice difficile.
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L'an dernier, 40% des entreprises ont réalisé une progression du chiffre d'affaires supérieure à 4%, alors que 26% d'entre elles signalent une contraction de leurs affaires. Les perspectives pour 2015 sont un peu moins favorables: si la proportion des entreprises craignant une réduction de leurs ventes baisse de 2 points, le pourcentage de membres s'attendant à une progression supérieure à 4% baisse quant à lui de 5 points. Les perspectives de bénéfices restent malgré tout positives. Alors que l'évolution du bénéfice entre 2013 et 2014 a été supérieure à 4% pour 35% des entreprises, 30% d'entre elles prévoient une telle croissance en 2015. La part des entreprises s'attendant à une diminution supérieure à 4% passe à 28%, contre 30% un an auparavant.
EMPLOI
Pour 2015, 16% des entreprises envisagent d'augmenter leur personnel, alors que 10% d'entre elles annoncent une réduction. Trois quarts des entreprises sondées ne prévoient cependant aucune nouvelle embauche. Ces perspectives sont relativement proches de celles enregistrées l'automne dernier pour cette année: 16% des sondés annonçaient alors vouloir embaucher du personnel, alors que la part des membres prévoyant de réduire leurs effectifs se montait à 6%.
INVESTISSEMENTS
Si l'emploi résiste, le climat d'investissement s'est nettement dégradé en une année. Au printemps 2014, 23% des entreprises questionnées planifiaient une augmentation des investissements dans le courant de l'exercice, contre 21% qui disaient vouloir les réduire. Cette année, la proportion des membres de la CVCI envisageant une augmentation de leurs investissements diminue (18%), tandis que le nombre d'entreprises prévoyant une réduction augmente sensiblement (29%).
BAROMÈTRE DES PRÉOCCUPATIONS DES ENTREPRISES ET FRANC FORT
Publié pour la 7e année consécutive, le Baromètre des préoccupations des entreprises enregistre des résultats globalement similaires à la dernière édition. L'évolution de la situation économique générale gagne 4 points et reste en tête des préoccupations (56%), suivie par la concurrence (37%) et la recherche de nouveaux clients (35%). La seule évolution significative concerne le niveau du franc suisse, qui augmente de 13 points (28%), et passe du 7e au 4e rang des préoccupations. Sans surprise, les difficultés causées par le franc fort se sont accentuées suite à la suppression du taux plancher. Alors que l'impact négatif du franc fort était ressenti par 42% des membres CVCI en automne 2012, ils sont aujourd'hui plus de la moitié (53%) à s'en plaindre. L'industrie reste plus fortement touchée (60 %), de même que les grandes entreprises (67 %).
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