« La Suisse est en voie de banalisation », s’exclamait l’autre jour l’écrivain et conseiller politique français Jacques Attali, de passage en Suisse romande pour promouvoir son dernier livre. On peut se demander s’il s’agit là d’un verdict ou d’un souhait, tant la position de la Suisse sur l’échiquier mondial paraît souvent déranger nos chers voisins.