Au milieu de la cacophonie qui règne depuis des semaines à propos de l'avenir des relations entre la Suisse et l'Union européenne (UE), une voix bien silencieuse jusqu'à présent s'est fait entendre dimanche dernier. Répondant à la conseillère nationale UDC Magdalena Martullo-Blocher, qui a clamé il y a peu dans 24 heures que «les mesures d'accompagnement sont une catastrophe pour l'économie», Valentin Vogt, président de l'Union patronale suisse (UPS,) a défendu ces dernières dans une interview fleuve accordée à la NZZ am Sonntag. Pour ce dernier, l'élue agrarienne «dénigre le partenariat social parce qu'elle veut faire capoter la libre circulation des personnes. De mon point de vue, a-t-il poursuivi, l'aspect décisif de ces mesures est que l'on paie en Suisse des salaires suisses.»